Concours SA : Scène 1

Publié le par sweet-agatha.over-blog.com

 

Voilà la première “manche” du concours Sweet Agatha (règlement), avec la première scène donc. Je rappelle la mise en situation, notre meilleure amie, Agatha, a disparu. Nous partons enquêter sur le pourquoi de sa disparition. Nous avions passé une soirée avec elle, et l’avions laissée dans son lit. Le matin, elle avait disparu.

 

Pour la première scène, voici les consignes :

=> Objectif de cette scène : En apprendre plus sur Agatha en fouillant sa cave (pour rappel, le livret ne présente que la première fouille de l’appartement).

 

=> Indices (à retrouver en totalité ou en partie dans la scène) :

- Une clé toute simple accrochée à une étiquette en papier sur laquelle on a écrit « Coffee Club » au crayon.

- Un sac plastique fermé hermétiquement rempli de bagues de fiançailles couvertes de boue séchée.

- Le concierge d'Agatha fut un temps prestidigitateur. Il fait volontiers des tours avec des cartes ou des pièces pour qui le veut.

 

Ecrivez simplement votre scène en commentaire. On se retrouve samedi pour la scène suivante.

Bon jeu à tous !

 

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H
<br /> Merci à tous pour votre participation à la première scène. D'ici ce midi, je mets en ligne la scène 2 avec un récapitulatif.<br /> <br /> Bonne chance à tous ! Et merci pour l'effort que vous avez fait. :)<br /> <br /> <br />
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S
<br /> ... Mais si quelque part, elle a besoin d'aide, il y a peu de gens vers qui elle puisse se tourner. Ce sera moi peut etre. Si je suis seul et qu'elle est seule, alors je reconstituerai le puzzle,<br /> et assemblerai les pièces qu'elle a laissées avec celles que je connais pour comprendre ce qui lui est arrivé.<br /> <br /> C'est le matin. J'ai pris ma décision. Je retourne chez elle. Toujours cette satanée pluie qui n'a pas cessé de la nuit. Le vent s'est renforcé.<br /> <br /> J'entre dans l'appartement d'Agatha. Je retire mon manteau. Trempé. C'est décidé : elle m'avait fait promettre de ne jamais entrer dans cette maudite cave, mais je suis persuadé qu'une des pièces<br /> de son puzzle se cache la-bas.<br /> <br /> Je descends l'escalier, traverse le hall, m'enfonce dans les entrailles de l'immeuble d'Agatha. Je me retrouve dans un couloir glauque et poussiéreux. Un courant d'air glacial m'effleure le visage.<br /> Frissons. La lumière faiblarde éclaire à peine la porte de la cave d'Agatha. Il s'agit d'une vieille porte en bois peinte en blanc. Porte rongée par le temps.<br /> <br /> Une trace de main macule la porte : de la peinture ? de la graisse ? de la poussière ? je sais pas, je vois mal mais une chose est sure, cette main ne représente pas celle d'Agatha... pourtant peu<br /> de personnes connaissaient l'existence ce cette cave.<br /> <br /> Je pousse la porte sans trop y croire. Ca doit être fer....<br /> C'est... ouvert.<br /> <br /> Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité. Malgré le peu de lumière, je peux voir la totalité de la cave. Elle est minuscule. A peine 2 mètres carrés. Au fond, une vieille chaise et un bureau...<br /> hum... ou plutôt deux tréteaux sur lesquels repose une planche en bois qui fait office de bureau.<br /> <br /> Sur le bureau une vieille machine à écrire. Je m'approche lentement : forcement plus de feuille. Mais en approchant de la machine, je m'aperçois qu'un bout de feuille déchirée (sans soute retirée<br /> trop rapidement) a été coincée dans la machine. Je passe quelques secondes à essayer d'extirper le bout de papier. Au moment où la machine laisse enfin son secret et peut être la fameuse pièce du<br /> puzzle que j'étais venu chercher,<br /> <br /> Clac ! Un coup de vent et la forte se referme. je me retrouve dans le noir.<br /> Angoisse.<br /> Je range rapidement le bout de papier dans la poche de mon pantalon.<br /> Sueur froide.<br /> A tâtons, je me dirige vers la porte. je sens les pierres des parois froides et humides sous mes mains. Un pas, deux pas, 3 pas. Je devrais bientot atteindre la porte en bois. Je pose enfin ma main<br /> sur la porte. Au dos de la porte, mon index effleure un petit bout de matière lisse. Du scotch. Accrochée au scotch un objet en métal. Une clef.<br /> A nouveau, je pousse la porte sans difficulté aucune. je regarde la clef à la lumière blafarde. Une clé toute simple accrochée à une étiquette en papier sur laquelle on a écrit « Coffee Club » au<br /> crayon. C'est l'écriture d'Agatha.<br /> <br /> Je sors de la cave, remonte dans l'appartement que je connais si bien.<br /> Rassuré.<br /> <br /> Dans ma poche, le bout de papier coincé dans la machine à écrire. A la lumière du jour naissant, je peux lire : "...l'autre et, même si ça me coûte cher, L'ancêtre, tu ne pourras pas rester caché<br /> bien longtemps. Je te retrouverais avant, et crois moi, tu me paieras ça. Ta "sweet" Agatha" ...<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Une petite boule au creux de l'estomac, je pris le bus pour me rendre à l'appartement d'Agatha. Nous l'avions laissée la veille, un peu éméchée après une soirée vidéo pizza...<br /> Maxime, un ami commun m'avait appelé ce matin, vaguement inquiet. Il était passé à l'appart d'Agatha pour l'amener à la fac et elle n'avait pas répondu, son portable aussi restait muet. Comme<br /> j'avais les clés pour nourrir le chat, on avait fouillé son petit deux pièces, puis Maxime avait du partir en cours et moi au boulot mais il m'avait demandé de repasser : on était vendredi soir et<br /> il devait rentrer chez ses parents à Nevers.<br /> Agatha habitait un vieil immeuble haussmanien à la fois sévère et extravagant. Après avoir sonné sans succès, je poussai la lourde porte en bois et je me dirigeai vers la loge du concierge. Je le<br /> connaissais bien, Agatha m'avait présenté Renato ; elle aimait bien le vieil homme. Il avait connu son heure de gloire dans les années 70, à l'époque il faisait de la magie, du close-up<br /> précisément, dans un cabaret du Marais appelé le Double-Fond. Depuis, l'arthrose et l'alcool avait sapé sa carrière.<br /> Renato passa une tête ébouriffée à la fenêtre de la loge :<br /> « Bonjour, mam'zelle Christine. Je vous fais un petit tour ?<br /> Pas aujourd'hui, Renato. On s'inquiète pour Agatha, elle ne répond toujours pas.<br /> Hé hé, elle a du partir en weekend improvisé, c'est de son âge...<br /> Je vous assure que non, ce n'est vraiment pas le genre d'Agatha. Nous sommes très inquiets.<br /> Qu'attendez vous de moi ? Que je la fasse apparaître dans un caisson ?<br /> On a déjà visité son appartement, je pourrais peut être allez voir à la cave si son vélo et ses valises sont là ? » dis-je, prise d'une inspiration subite. J'accompagnai ma proposition<br /> d'un petit sourire timide. Renato ne résistait pas aux jolies filles...<br /> Il me tendit une clé<br /> « - Allez-y, e dit-il en soupirant, mais ne soufflez pas un mot à personne ! »<br /> Je pris la clé en le remerciant et je me dirigeai vers la porte de la cave. Agatha avait le box n° 9. J'ouvris le loquet et poussai le portillon pour découvrir un fouillis inextricable.<br /> Agatha avait beaucoup de qualité, mais pas le sens du rangement !<br /> Beaucoup d'objets dataient de l'ancien locataire. Les valises et le vélo d'Agatha étaient là, ainsi que divers sacs à dos. Agatha adorait ça, elle les collectionnait !<br /> Je me mis à les fouiller consciencieusement. Si un objet était important pour Agatha, il se trouverait dans un sac à dos. D'abord, je ne découvris rien d'intéressant : des trognons de pomme<br /> qui dataient de notre dernière rando, des queues de lézards porte-bonheur, des tampons...Puis j'arrivai au sac à dos rose, le sac fétiche d'Agatha. Il contenait un sac de supermarché tout sale.<br /> Intriguée, je l'ouvris fébrilement. J'en restai bouche bée : des dizaines de bagues gisaient pêle-mêle dans ce qui me sembla être une boue rougeâtre... A part cela, le sac semblait vide mais<br /> en fouillant la petite poche avant, je découvris une clé étiquetée « Coffee club ». Je n'avais jamais entendu parler de ce bar...<br /> J'emballai le tout et le fourrai dans mon sac pour plus de discrétion.<br /> Que faire de ces trouvailles ? Appeler la police ? Ils me riraient au nez, je le savais. Agatha était majeure et par conséquent libre d'aller et venir sans rendre de compte...Il fallait<br /> que je me pose pour réfléchir. Et pourquoi pas au « Coffee club ? » . J'ouvris mon smartphone et me mis à pianoter nerveusement.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Un nouveau réveil, un jour de plus sans elle. Après 6 nuits de sommeil agité, j’ai fini par tomber de fatigue, mais ces quelques heures de répit n’ont pas fait disparaitre la douleur et l’angoisse<br /> de son absence. Il me faut par-dessus tout répondre à la question qui me hante : pourquoi ?<br /> Rester chez moi ne m’aidera en rien, je décide de retourner chez Agatha, en espérant trouver ce qui m’échappe depuis plusieurs jours. Il doit bien y avoir un indice, quelque part.<br /> Dans son appartement rien n’a bougé. J’ai toujours cette impression de vie en suspend. Je m’attends à la voir apparaître d’une minute à l’autre, mais les heures passent et je sais que le temps que<br /> je perds à l’attendre m’éloigne un peu plus d’elle.<br /> Dans un coin de sa chambre je mets enfin le doigt sur ce qui me retient ici : son vélo. Rien de plus banal qu’un vélo dans l’appartement d’une citadine qui aime se balader, mais pourquoi l’a-t-elle<br /> amené ici alors qu’elle le range habituellement dans sa cave ? Je me rends compte que depuis plusieurs jours j’ai passé au peigne fin le moindre cm² de son appartement en oubliant ce qu’elle aurait<br /> pu laisser là-dessous.<br /> Connaissant Agatha je n’ai aucun mal à retrouver la clé de la cave, elle est enfouie sous un amas de bonbons, pièces de monnaie, trombones, cartes de fidélité diverses et paquets de clopes, dans le<br /> vide poche de l’entrée. Par contre, une chose me surprend, la clé de la cave est accrochée à une autre. La clé d’un « coffee club » à en croire l’étiquette qui y est attachée. Voila une chose qui<br /> m’avait échappé jusque là, ce nouveau lieu pourrait bien m’aider à en savoir plus sur ce qui s’est passé ici.<br /> Quelques étages plus bas, j’arrive devant la porte de sa cave. J’ai souvenir d’une petite pièce contenant quelques cartons et un vieux frigo, je l’avais aidée à le descendre ici quand elle a voulu<br /> s’en débarrasser. En ouvrant la porte je comprends mieux pourquoi elle ne mets plus son vélo ici, la pièce est complètement encombrée, des dizaines de cartons s’entassent dans un coin, des fringues<br /> et des chaussures dans un autre. En ouvrant les cartons je ne trouve que des babioles variées, des magazines, des vieux bouquins, de la vaisselle…Par contre sous la pile de vêtements j’aperçois une<br /> sacoche. En y regardant de plus près, je découvre un sac plastique, renfermant des petits objets. Tout comme les fringues et les chaussures, tout est recouvert de boue. On dirait des anneaux. Je<br /> décide de remonter dans l’appartement pour examiner ça de plus près.<br /> En refermant la porte de la cave, je bloque la clé dans la serrure. Heureusement le concierge d’Agatha passe à ce moment là. Il m’a vu tellement souvent ici qu’il ne s’étonne pas de me trouver là.<br /> Le contraire n’est plus vrai. Je le croise très ou même trop souvent depuis la disparition. Je ne lui avais jamais prêté attention, mais depuis quelques jours il est toujours dans les parages. Je<br /> le connais peu. Agatha m’a dit un jour qu’elle le surnommait le magicien. A priori il lui faisait des tours de passe-passe à la moindre occasion, la plupart du temps quand il lui apportait son<br /> courrier les jours où, fatiguée après une nuit de fête, elle ne prenait pas la peine de descendre relever sa boite aux lettres.<br /> Pour une fois sa présence pourrait m’être utile. Après quelques banals échanges il débloque la clé et me la rends.<br /> Une fois dans l’appartement je découvre que les anneaux contenus dans le sac plastique sont en fait des bagues de fiançailles. Elles n’ont aucun point commun, ni par leur taille, ni par leur forme,<br /> ni par leur style. Certaines ont l’air très anciennes, rayées et ternies par le temps alors que d’autres, une fois la boue éliminée, semblent tout droit sorties de chez le bijoutier.<br /> Pourquoi Agatha possédait-elle ces bagues ? Les a-t-elle trouvées au bord d’un lac ou dans une forêt ? Sinon, pourquoi seraient-elles pleines de boue ? Et pourquoi les conserver dans la cave ? Une<br /> idée me revient, la seconde clé accrochée au porte-clés. Cela aussi pourrait être une piste à creuser. Je vais rechercher le trousseau dans le vide poche, fidèle aux habitudes d’Agatha c’est là que<br /> je l’ai reposé en remontant. Il est au dessus de la pile. La clé du coffee shop a disparu.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Encore en retard cette Agatha, elle a la capacité de m’énerver ! Ca fait vingt minutes que je poireaute dans ma tire à la con ; bon je monte !<br /> Il fait froid, un temps gris donne envie de pleurer et c’est aujourd’hui que j’avais promis de l’emmener acheter sa bague de fiançailles, aujourd’hui ! Là et moi j’attends, ah les filles !<br /> A l’entrée, l’ami Léon tente de me ralentir en faisant disparaitre un œuf ; jadis magicien au cirque Pinder, il termine sa vie d’artiste comme gardien de cet immeuble pourri ; il m’amuse d’habitude<br /> et on boit souvent un ou plusieurs pastis ensemble, mais là j’ai pas le temps ; hop ! je l’élude, je grimpe quatre à quatre, ou cinq à cinq car je suis très remonté et me voilà ma douce, ton beau<br /> prince arrive…<br /> La porte 48 semble entrouverte, c’est pas le genre d’Agatha, qui est plutôt maniaque et phobique. Personne ! Pas de café chaud, pas de traces de quoi que ce soit, même ses vêtements d’hier sont là<br /> au sol, le collant de laine blanche qu’on avait acheté ensemble la veille…ses bagues et sa montre sur la table de chevet, son sac par terre. Et surtout, tout à fait anormal : la clé est là dans la<br /> serrure ! Elle, Agatha qui ferme toujours tout, qui a peur de tout ! Par terre une grosse clé, une étiquette, on peut lire « cave B48 ». Que fout cette clé au sol près de la sortie?<br /> Je ressors, rien sur mon téléphone portable, je ferme l’appartement, un peu inquiet, je descends vite. Au passage j’annonce à Léon que s’il voit Agatha il lui dit que c’est moi qui ai la clé, qui<br /> ai fermé, elle m’appelle. Lui (saoul déjà à 9 heures du matin ?), en titubant, me fait réapparaître un œuf de sa main totalement vide deux secondes auparavant. Il grommelle un « ok ».<br /> <br /> Et si Agatha était à la cave ? Je descends dans les sous-sols, j’avais rangé sa cave jadis et je me dirige sans erreur. Stupeur ! Là aussi, la porte est ouverte légèrement. J’appelle, personne ne<br /> répond. J’allume. Je reconnais la cave d’Agatha, mais il y a plein de nouvelles choses : des paires de ski de différentes tailles (elle qui a horreur de la montagne, de la neige, du froid…), un<br /> vieux smoking ( ?) sous sa housse, des dossiers à même le sol avec des numéros dessus : HBC 2009 / 23, par exemple, des escarpins qui brillent, deux malles en fer cadenassées, bref un gros<br /> fouillis, alors qu’Agatha est méticuleuse. Une photo encadrée attire mon attention : oui c’est bien la cave de ma chérie (j’avais eu un doute quelques secondes) : une photo en noir et blanc, on la<br /> distingue bien, plus jeune de quelques années, ce qui m’étonne c’est qu’à côté une autre jeune fille pose, elle lui ressemble étrangement : une cousine, une sœur ? Jamais elle m’a parlé de sa<br /> famille, ou distraitement, elle ne m’a jamais dit qu’elle avait une sœur. Derrière le cadre, d’autres photos que je ne connaissais pas, en fouillant, tombe une petite clé. Elle semblait presque<br /> cachée derrière le carton de photos. « Coffee Club », je lis. Abasourdi, je relis : « Coffee Club ». Un club de mauvaise réputation, un scandale il y a quelques années avec de la haute du coin, des<br /> bourgeois et des bourgeoises, des histoires de fesses et d’argent. Fermé puis réouvert, en ce moment on disait que c’était un club « échangiste ». Quelle est cette histoire ? Agatha, si prude,<br /> timide, secrète. Que vient foutre cette clé là ? J’ai toujours connu Agatha en basket, que viennent foutre là ces grolles ? En plus j’ai vérifié, c’est du 38, c’est bien sa taille. Je décide de<br /> sortir, je ferme la porte, ça coince ; un sac transparent en plastique gêne. Je le décoince, dedans : une dizaine de bagues de fiançailles, toutes très proches les unes des autres, voire même<br /> semblables. Il y a de la terre ou de la boue sur le sac et sur quelques bagues, comme si le sac avait été enterré.<br /> Je me redresse, je suis en sueur, mon cœur s’est accéléré, moi qui ai du cholestérol un max, c’est pas bon. Je me tiens au chambranle, je suis mal ; la bague qu’on avait choisie chez le bijoutier<br /> il y a quelque temps et qu’on devait acheter aujourd’hui : je la reconnais elle est là, elle ressemble comme une jumelle aux autres. C’est la même ! Je ne comprends plus rien, je reste là dans le<br /> noir – la minuterie s’est éteinte – je tente de reprendre mon souffle, de me raisonner, d’imaginer ; mais j’ai l’impression soudainement de côtoyer une étrangère, et surtout je ne sais pas<br /> pourquoi, j’ai peur subitement, peur pour Agatha. Je remonte mal à l’aise vers la lumière, l'esprit obscur.<br /> <br /> <br />
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